Lucien Simon consacra beaucoup de temps et d’intérêt à l’enseignement. André Cariou, dans son ouvrage sur Lucien Simon de 2002 aux éditions Palentines, explique bien cette activité qui pris toute son ampleur à partir de 1923. Il fut alors nommé professeur de peinture aux Beaux-Arts, après avoir enseigné une vingtaine d’années à la Grande Chaumière et fait des corrections dans d’autres ateliers.
Grâce aux souvenirs d’élèves comme Brianchon, Leguelt ou Dunoyer de Segonzac, on connait mieux l’activité de Lucien Simon à la Grande Chaumière, 14 rue de la Grande Chaumière. Depuis 1904, il assure deux cours, celui d’académie et celui de composition d’esquisses et de carton, dans cette académie, essentiellement fréquentée par des étrangers.
Mais cela ne peut être comparé à son activité de professeur, chef d’atelier de peinture, à l’Ecole Nationale supérieure des Beaux-Arts, où il est nommé en 1923. Il laissera à plusieurs générations, jusqu’à sa retraite en 1936, le souvenir d’un enseignant particulièrement apprécié, disponible, ouvert au dialogue avec les nouvelles générations. Les historiens de l’enseignement artistique ont souvent comparé Lucien Simon à Gustave Moreau, qui s’illustra, en particulier par les encouragements apportés à ses élèves, les futurs « fauves ».
Lucien Simon, (c) Editions Palantines, 2002
Un enseignement rigoureux mais assez libre
Vers 1930, il emmenait volontiers ses élèves, travailler sur site, en plein air. Il a tiré lui-même le thème d’une de ses peintures suite à une sortie de Paris en train, jusqu’à la Gare de Chaville.
Il sera intéressant de faire une recherche parmi ses élèves pour comprendre quel aura été son apport.
Ces quelques photos de ses ateliers sont présentées ici comme un début de recherche d’élèves ayant poursuivi une carrière d’artiste après son enseignement.