Les Permissionnaires à Pont-L’Abbé

Cahier n°1 : Sur les traces de Lucien Simon pendant la Grande Guerre de 1914-1918

Les Permissionnaires à Pont-L’Abbé

Les Permissionnaires à Pont-L’Abbé, 1918, esquisse préparatoire d’une huile, visible au Musée de Kerazan, à Loctudy en Finistère

Le déclenchement des hostilités en août 1914 donne un coup d’arrêt brutal à l’activité artistique parisienne ; Cependant, Lucien Simon, à maturité de son art et trop âgé pour être engagé, continue de peindre malgré la situation.

Ce cahier n°1 tente de suivre l’itinéraire de Lucien Simon durant ces périodes tragiques, sachant que dans les années qui précèdent l’éclatement de la Première Guerre mondiale, le peintre, âgé d’une cinquantaine d’années semble pleinement maître de son art. Il bénéficie d’une véritable notoriété, tant auprès du public que de la critique, en France comme à l’étranger où Il est appelé à figurer dans des expositions prestigieuses : 26 de ses toiles figurent à l’exposition du Carnegie Institute à Pittsburgh et dans plusieurs musées importants des Etats-Unis. Il bénéficie d’une exposition personnelle à la Biennale de Venise de 1912 et participe aux Sécessions dans diverses villes d’Allemagne et d’Autriche. Des collectionneurs russes et japonais recherchent ses toiles. Des études de critiques les plus érudits de l’époque lui sont consacrées dans des revues artistiques françaises comme internationales, et en font un des chefs de file de la peinture moderne.

Malgré la situation, de 1914 à 1918, Lucien Simon poursuivra sa quête artistique dans différentes voies :

Soumis à rude épreuve comme dans toutes les familles, avec son fils et son gendre engagés sur le front, luttant contre le désarroi de ces longs mois d’incertitude, Lucien Simon continue à peindre en saisissant sa propre famille et ses amis comme sujets de sa recherche picturale, avec une palette qui paradoxalement s’éclaircira pendant cette période sombre, en particulier lors de ses séjours en Bretagne. Sensible à cette région où il travaille à l’abri des conflits, il retranscrit le quotidien souvent douloureux de ses habitants restés à l’arrière.

Parallèlement, il multiplie les démarches pour participer le plus activement possible à l’effort de guerre jusqu’à être officiellement investi en tant que peintre aux armées d’une mission sur le front des Vosges en mars 1917, mission courte mais qui le marquera beaucoup.

Etonnamment, dans le même temps affirmant une indépendance d’esprit et la prédominance de son art, il oppose une résistance aux destructions, en créant des œuvres dans des registres radicalement éloignés de l’inquiétude régnante avec des sujets sur les « fêtes et carnavals ».

Ce cahier, d’une quarantaine de pages très illustrées tente de restituer ce parcours en plusieurs séquences.


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