« La modernité en Bretagne de Claude Monet à Lucien Simon (1870-1920) » exposition (4 février-11 juin 2017) au musée de Pont Aven

Lucien Simon a été associé en 2017 à une très intéressante exposition au Musée de Pont-Aven, consacrée à l’effervescence artistique entre 1870 et 1940 en  Finistère.

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Lucien Simon Chez le mercier 1919, ©Musée départemental breton de Quimper

Le premier volet de l’exposition s’attachait à faire connaître les influences picturales et les sources d’inspiration qui émergent entre 1870 et 1920. Introduite par des peintures de Claude Monet, l’exposition offrait au regard successivement des œuvres d’Eugène Boudin, Paul Signac, Jean Puy, Robert Delaunay, Maxime Maufra, Adolphe Beaufrère, Henri Rivière … et bien d’autres avant de présenter en fin de parcours un ensemble de la « Bande noire », de fait très coloré, avec des peintures de Charles Cottet et de Lucien Simon.

Lucien Simon, partie intégrante  de cette première partie de l’exposition et de son titre a été présenté à travers 3 œuvres, ce qui a permis de découvrir à coté de la grande aquarelle de Lucien Simon de 1919, Chez le mercier 1919, ©Musée départemental breton de Quimper, prêtée par le Musée départemental breton de Quimper, deux belles œuvres non encore inscrites au Catalogue raisonné, prêtées par des collectionneurs particuliers : une huile et une autre grande belle aquarelle.

Critiques élogieuses de cette exposition avec un focus sur Lucien Simon dans différents médias

Le Figaro du 6 février en a fait une critique enthousiaste, p. 33, par Adrien Goetz.

La Croix du 25 février aussi, avec une grande reproduction de la superbe aquarelle de Lucien Simon, Chez le mercier, conservée au musée départemental breton de Quimper, p. 21.

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Par ailleurs, un autre article dans le Parisien « Le succès fou du musée de Pont-Aven » faisait apparaître un chapitre joliment intitulé  Un vent de couleurs , (p.16 du 17 février)  où l’auteur, Yves Jaeglé demande d’admirer Lucien Simon plutôt que Claude Monet !

« Dans la réjouissante exposition « la Modernité en Bretagne (1870-1920), 1. De Claude Monet à Lucien Simon », à voir jusqu’aux prémices de l’été, ce qui compte réellement, ce n’est pas Monet. Plutôt Simon, grand peintre etc… »

http://www.leparisien.fr/vie-quotidienne/tourisme/le-succes-fou-du-musee-de-pont-aven-17-02-2017-6687546.php

Cette exposition se présentait en deux volets de 1870 à 1920. Cette première exposition devait durer jusqu’au 11 juin sur ce thème de la modernité de Claude Monet à Lucien Simon, elle a été suivie en juin 2017, d’une deuxième partie qui a couvert la période de 1920 à 1940, intitulée : « D’Eugène Boudin à Robert Delaunay » .

Commissaires de ces expositions : Estelle Guille des Buttes-Fresneau et Hervé Duval http://www.museepontaven.fr/fr/content-page/item/52

Le catalogue est de madame Jacqueline Duroc, ed. Sylvana Editoriale

Cahier n°1 : Sur les traces de Lucien Simon pendant la Grande Guerre de 1914-1918

Les Permissionnaires à Pont-L’Abbé

Les Permissionnaires à Pont-L’Abbé, 1918, esquisse préparatoire d’une huile, visible au Musée de Kerazan, à Loctudy en Finistère

Le déclenchement des hostilités en août 1914 donne un coup d’arrêt brutal à l’activité artistique parisienne ; Cependant, Lucien Simon, à maturité de son art et trop âgé pour être engagé, continue de peindre malgré la situation.

Ce cahier n°1 tente de suivre l’itinéraire de Lucien Simon durant ces périodes tragiques, sachant que dans les années qui précèdent l’éclatement de la Première Guerre mondiale, le peintre, âgé d’une cinquantaine d’années semble pleinement maître de son art. Il bénéficie d’une véritable notoriété, tant auprès du public que de la critique, en France comme à l’étranger où Il est appelé à figurer dans des expositions prestigieuses : 26 de ses toiles figurent à l’exposition du Carnegie Institute à Pittsburgh et dans plusieurs musées importants des Etats-Unis. Il bénéficie d’une exposition personnelle à la Biennale de Venise de 1912 et participe aux Sécessions dans diverses villes d’Allemagne et d’Autriche. Des collectionneurs russes et japonais recherchent ses toiles. Des études de critiques les plus érudits de l’époque lui sont consacrées dans des revues artistiques françaises comme internationales, et en font un des chefs de file de la peinture moderne.

Malgré la situation, de 1914 à 1918, Lucien Simon poursuivra sa quête artistique dans différentes voies :

Soumis à rude épreuve comme dans toutes les familles, avec son fils et son gendre engagés sur le front, luttant contre le désarroi de ces longs mois d’incertitude, Lucien Simon continue à peindre en saisissant sa propre famille et ses amis comme sujets de sa recherche picturale, avec une palette qui paradoxalement s’éclaircira pendant cette période sombre, en particulier lors de ses séjours en Bretagne. Sensible à cette région où il travaille à l’abri des conflits, il retranscrit le quotidien souvent douloureux de ses habitants restés à l’arrière.

Parallèlement, il multiplie les démarches pour participer le plus activement possible à l’effort de guerre jusqu’à être officiellement investi en tant que peintre aux armées d’une mission sur le front des Vosges en mars 1917, mission courte mais qui le marquera beaucoup.

Etonnamment, dans le même temps affirmant une indépendance d’esprit et la prédominance de son art, il oppose une résistance aux destructions, en créant des œuvres dans des registres radicalement éloignés de l’inquiétude régnante avec des sujets sur les « fêtes et carnavals ».

Ce cahier, d’une quarantaine de pages très illustrées tente de restituer ce parcours en plusieurs séquences.


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Nouvelle version du site internet Lucien Simon www.luciensimon.fr

nouveau site lucien simon

La production d’une nouvelle version 2016, a été rendue nécessaire par les évolutions de fonctionnement internet.

Différents aléas ont entrainé la mise en maintenance de notre site www. luciensimon.fr  pendant un certain temps, ce dont nous nous excusons vis à vis des amateurs navigateurs de cet outil de référence sur la peinture de Lucien Simon. Apres un temps de rôdage incontournable pour lequel nous apporterons au fur et à mesure toutes rectifications et améliorations,  l’équipe réalisant le site s’efforcera de continuer à  restituer le travail de fond qui est mené sur l’œuvre de Lucien Simon. Une attention particulière sera donnée à  l’actualisation des informations et des évènements autour de son oeuvre comme des manifestations de l’Association Lucien Simon.

Les Cahiers de l’Association Lucien Simon

cahier lucien simon

Pourquoi des Cahiers sur Lucien Simon ?

Les outils informatiques modernes de recherche et de communication, aussi performants soient-ils, restent très virtuels pour de nombreux admirateurs de la peinture de Lucien Simon comme sont trop fugaces les projections sur écran et explications orales lors de réunions. Aussi, vu le développement affiné des travaux et études menées dans le cadre de cette association et le grand intérêt perçu lors de leurs présentations régulières au cours des Assemblées générales à Paris ou lors des réunions annuelles au musée des Beaux-Arts de Quimper, il a paru pertinent de donner l’opportunité aux amateurs de Lucien Simon de voir et revoir les analyses, découvertes et explications des facettes de l’œuvre de Lucien Simon « autrement que de façon virtuelle ou ponctuelle ».

Ce constat nous a donné l’idée de réaliser une version papier sous forme des « Cahiers de l’Association Lucien Simon », réunissant des ensembles de documents et reproductions d’œuvres sur certains sujets choisis. Il ne s’agit pas d’abord d’approches scientifiques, mais de thèmes étayés, développés avec le concours de personnes pertinentes et compétentes par rapport au thème abordé.

Cahier de l'Association Lucien Simon - Sur les traces de Lucien Simon pendant la Grande Guerre

Cahier de l’Association Lucien Simon – Sur les traces de Lucien Simon pendant la Grande Guerre

Sur quels thèmes ?

L’idée est de développer différents sujets en échos aux évolutions des recherches menées par l’Association Lucien Simon sur l’itinéraire du peintre Lucien Simon, sur sa production picturale proprement dite, et sur  les liens avec le contexte et les courants de son époque.

  • Un premier cahier, 2016, intitulé « Sur les traces de Lucien Simon pendant la Grande Guerre de 1914-1918″ est l’occasion de découvrir comment Lucien Simon a pu continuer son activité artistique de façon originale et indépendante pendant la période de la grande guerre.
  • Le deuxième cahier réalisé en 2017 porte sur le travail de mémoire sur la Grande Guerre de 1914-1918, réalisé par Lucien Simon sur les commandes institutionnelles d’après guerre en particulier avec l’ensemble majeur des Fresques du Sénat, inaugurées en 1928. « Les peintures murales du Sénat, 1918-1929″
  • Le cahier n°3 en 2019: « les parcours bretons de Lucien Simon, de 1892 à 1945« , s’attache à rapprocher les œuvres de Lucien Simon avec les lieux bretons qui l’ont inspiré.
  • Le cahier n°4 en 2023 porte sur les conférences qu’a données Lucien Simon à Buenos Aires lors de son voyage en Argentine.


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Sauvegarde de 3 toiles de L.S. actuellement au Cercle naval de Toulon

Incertitudes sur la préservation des œuvres marouflées de L.S. au Cercle naval de Toulon

À Toulon, les grandes peintures marouflées en danger de disparition du domaine public

Trois peintures (initialement quatre) de Lucien Simon : La Cascade à Tahiti, Couple de Bretons et La Rencontre sur le Bosphore, toiles marouflées de grand format illustrant des romans de Pierre Loti risquent de disparaître avec la vente ou la réaffectation, et restructuration probable du bâtiment du Cercle naval de Toulon.

L’intérieur de ce bâtiment, appartenant au Ministère de la Défense, est remarquable avec un magnifique escalier de style Art déco autour duquel se découvrent plusieurs peintures marouflées de peintres officiels de la Marine dont celles de Lucien Simon, (avec Charles Fouqueray, Jean-Louis Paguenaud et Raoul du Gardier), peintures créées pour ce lieu. L’ensemble forme un beau témoignage des années 30 qui justifierait une protection patrimoniale d’après les spécialistes, ce qui n’est pas le cas !

Alerté par A. Cariou avec un article de Didier Rykner paru dans la Tribune de l’art intitulé Le Cercle Naval de Toulon : un patrimoine Art déco à protéger d’urgence, l’Association Lucien Simon, s’est mise en rapport avec le Ministère de la Défense, la direction des musées de la Marine, la direction du musée de la Marine de Toulon et les différentes administrations impliquées pour tenter de sensibiliser à la sauvegarde au moins des peintures.

De ces quatre peintures, une était cachée par un miroir et oubliée des propriétaires du Cercle Naval. Elle a été retrouvée par hasard à l’occasion de travaux récents, la quatrième est encore « disparue » ; nous espérons qu’elle est roulée quelque part sous les combles, dans un cagibi, dans une cave ? L’Association établissant l’inventaire des œuvres de Lucien Simon, connaît l’existence de ces peintures en les ayant identifiées, par des écrits, des illustrations en N&B et par nombres d’esquisse et de dessins préparatoires.

Esquisse pour La Rencontre sur le Bosphore de Lucien Simon

Esquisse pour La Rencontre sur le Bosphore, Lucien Simon

Un article sera consacré prochainement à la présentation de cette œuvre de Lucien Simon en lien avec les démarches de tentatives de préservation, l’historique de cette commande, le lien avec les romans de Pierre Loti, les esquisses et dessins préparatoires inédits, les présentations in situ avec l’article de Didier Rykner dans la Tribune de l’Art Le Cercle Naval de Toulon : un patrimoine Art déco à protéger d’urgence. 


Une des œuvres de Toulon « Rencontre sur le Bosphore » de L.S., en couverture du livre « L’écume des mots » aux éditions Terra Mare

pierre-loti-bosphoreUn livre est paru en mars 2016, « L’écume des mots », (Editions Terra Mare, Saint Cloud) avec une belle couverture tirée d’une belle oeuvre peu connue de Lucien Simon « Rencontre sur le Bosphore » (1935). Il s’agit d’une huile ornant les murs du Cercle naval de Toulon, sur le thème d’un roman de Pierre Loti. Ce livre est le tome 2 d’une anthologie de textes de mer « Ivres d’air et de sel, et brulés par l’écume », intitulé « Des délices de la langue française », illustré par des oeuvres de Peintres Officiels de la Marine d’aujourd’hui, avec un avant-propos de l’amiral Rogel, chef d’état-major de la Marine Nationale et une préface de M. Xavier Darcos, de l’Académie française.

 

Soirée dans l’Atelier de Lucien Simon à New York

Heureux dénouement d’une intrigue autour de la disparition d’une œuvre majeure de Lucien Simon : « Soirée dans l’Atelier » peinte en 1904 et supposée disparue dans les attentats du World Trade Center.

Exposition été 2016 : « La fête vue par les peintres en Bretagne » au musée du Faouët

Lucien Simon Parade de cirque 136 x 224 cm Collection de l’association des Abris du marin Exposée à l’Abri du marin du Guilvinec /© Photo L.Guégan

Lucien Simon, Parade de cirque, 136 x 224 cm
Collection de l’association des Abris du marin
Exposée à l’Abri du marin du Guilvinec /© Photo L.Guégan

Le Musée du Faouët, dans le Morbihan, a réussi, à nouveau cette année, à nous proposer une magnifique exposition. Grâce à l’impulsion des commissaires monsieur Jean-Marc Michaud, et madame Anne Le Roux-Le Pimpec, qui ont réuni 150 oeuvres d’une soixantaine d’artistes, la Bretagne du XIXe et du XXe siècle resurgit sous la palette des peintres qui furent les témoins des grands rassemblements festifs, religieux et profanes. Les pardons, mais aussi les danses, les luttes, les repas collectifs, les parades de cirques et les étals forains inspirent les peintres.

exposition-webLucien Simon notamment, qui est séduit par la beauté des costumes de fête, les scènes de danseurs, de lutteurs, de bateleurs de foire, est bien représenté par une demi-douzaine d’oeuvres, telles Les Lutteurs à Saint Guénolé-Penmarch (1899) , Le 14 juillet à Pont-l’Abbé (1911), Parade au Pardon de Notre-Dame de la Joie (1917), Parade de Cirque (1941), Bal à Sainte-Marine (1941)…dont certaines furent prêtées par des membres de notre association.

Ces oeuvres, et d’autres de Cottet, Maurice Denis, Mathurin Maheut, de Belay, Barnoin, Deyrolle, Max Jacob, Léon Zeitline, Delpy etc…furent bien mises en valeur dans ce cadre exceptionnel de l’ancien couvent des Ursulines du XVIIe siècle, restauré par la municipalité du Faouët.

La peinture de Lucien Simon Parade de cirque est mise à l’honneur dans cette exposition : sujet de reproduction en affiche, sur le carton d’invitation, sur le programme de la saison 2016 du Musée du Faouët, et agrandis en détails reproduits sur des bandes suspendues dans l’espace qui animent et séquencent les différents thèmes des salles d’exposition.

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Au-delà de constituer un catalogue, un très beau livre, réalisé par M. Michaud intitulé La FËTE vue par les peintres en Bretagne illustre ce thème sur deux siècles de fête en Bretagne cette exposition (éditions Liv’Editions 56320 Le Faouët).


Exposition du 2 avril au 9 octobre 2016

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