L’Association Lucien Simon a organisé 2 visites-conférences exceptionnelles au Musée d’Orsay les 3 et 19 octobre 2023.

Maximilien Ambroselli, Docteur en Histoire de l’Art et membre du Conseil d’Administration de l’Association était notre conférencier exceptionnel! Merci à lui.

Les deux visites étaient complètes avec deux groupes de 25 personnes.

Nous vous proposons de revivre ou vivre cette expérience au travers des deux vidéos suivantes sur YouTube

« Préparée et animée par Maximilien, ces visites avaient pour objectif de nous faire redécouvrir « in situ » les œuvres et les artistes que Lucien Simon a évoqués dans le cadre des conférences qu’il a assurées à Buenos Aires en 1931. Traduisant de manière originale le regard d’artiste que le peintre a porté sur la peinture française de son temps, ces conférences ont été récemment restituées, analysées et publiées par notre Association au sein du Cahier Lucien Simon n°4. » 


Maximilien Ambroselli

Les cahiers de l’Association Lucien Simon sont disponibles en s’adressant à contact@luciensimon.fr

Prix du cahier n°4: 25€ hors frais de port

Cahier n°4: Les Conférences de Lucien Simon à Buenos Aires

Plus de 110 personnes ont assisté à la conférence du jeudi 21 avril 2022 à Combrit « Lucien Simon, son regard de peintre sur Sainte-Marine, Combrit, l’Ile-Tudy et aux alentours »

Jeudi 21 avril 2022 à 18h00,

Espace de Croas Ver, 2 bis rue du Stade 29120 Combrit-Sainte-Marine

Le lavoir de Sainte-Marine
L’Association Lucien Simon a fait une nouvelle présentation d’une de ses dernières études sur l’œuvre peinte de Lucien Simon, avec le Cahier N°3, réalisé en 2019 et consacré aux parcours bretons de Lucien Simon de 1892 à 1945. 
Plus de 110 personnes étaient présentes pour entendre la conférence de l’association qui a pour vocation de faire connaître la vie et l’œuvre du peintre Lucien Simon (1861-1945), membre de l’Institut, auprès d’un large public.
Les intervenants, Béatrice Boyer-Bianchi, Christian Boyer et Renan Clorennec, ont restitué l’atmosphère des deux ateliers du peintre, d’abord celui de Kergaït à Bénodet puis celui du Sémaphore de la pointe de Combrit.
Martin Boyer, président de l’association, a rendu hommage à Dominique Boyer, petit-fils de Lucien Simon et fondateur de l’association, décédé en octobre dernier.
« Nous remercions le maire, Christian Loussouarn, et Brigitte Le Gall-Le Berre, maire adjointe chargée de la culture et du patrimoine, pour leur soutien à l’organisation de cet événement », apprécient les organisateurs.
A cette occasion, Le cahier « Lucien Simon n° 3 », intitulé Les parcours bretons du peintre Lucien Simon de 1892 à 1945, a été présenté à l’assistance. Il est en vente à l’Abri du Marin de Sainte-Marine ou sur demande à contact@luciensimon.fr – Tarif : 20 € hors frais de port.

L’Association a été particulièrement heureuse de faire cette présentation à Combrit où Lucien Simon a travaillé dans son atelier de Sainte-Marine durant un demi-siècle de 1901 jusqu’à sa mort en 1945.

Présentation de l’ouvrage « Les parcours bretons de Lucien Simon, 1892-1945 »
Cahier N° 3, 2019, Edition Les cahiers de l’Association Lucien Simon


Salon Livr’Arts à Plomelin le 20 mars 2022

Présentation de l’ouvrage « Les parcours bretons de Lucien Simon, 1892-1945 »
Cahier N° 3, 2019, Edition Les cahiers de l’Association Lucien Simon
 L’Association Lucien Simon participe à la manifestation du 16ème Salon Livr’Arts 2022 qui se tiendra à Plomelin près de Quimper, le dimanche 20 mars 2022 de 10h à 18h, salle Kerne. 
Après une longue période de quasi hibernation (mais studieuse !), nous sommes heureux d’avoir l’occasion de vous donner à voir et à acquérir sur place une de nos dernières études sur l’œuvre peinte de Lucien Simon, avec le Cahier N°3, réalisé en 2019 et consacré aux Parcours bretons de Lucien Simon de 1892 à 1945. 
1892 est la période de sa découverte du pays bigouden, région à laquelle il vouera une véritable passion d’observateur et de peintre jusqu’à sa mort en 1945 à Combrit où il ancrera famille et atelier pendant un demi-siècle ….et jusqu’à aujourd’hui.
Cette manifestation alliant Art et Livre nous a semblé une bonne opportunité pour y présenter notre ouvrage qui enquête sur les sites bretons à travers le regard du peintre. 

Parmi les auteurs, Renan Clorennec, Béatrice Boyer Bianchi, Christian Boyer seront heureux de vous y retrouver avec quelques publications de l’Association.



Etude très intéressante de 2 œuvres majeures, l’une à New-York, Soirée à l’atelier (1904), l’autre à Budapest, Mme Simon et ses enfants (1906)

soirée dans l'atelier
Soirée à l’atelier, 1904
Huile sur toile, 228 x 300
Collection de la Fondation Iris et B.Gerald Cantor

Stèle de l’Eglise paroissiale de Combrit-Sainte Marine

Lucien Simon a réalisé une œuvre pour l’église de Combrit en contribuant au monument aux morts de la paroisse après la Grande Guerre de 1914-1918.

Soirée dans un atelier

Cette peinture de 1904 a marqué dans la vie et l’œuvre de Lucien Simon. Tant par ses qualités propres et pour l’intérêt historique de la scène représentée que pour son histoire mouvementée et son destin mystérieux, ce tableau mérite un commentaire plus approfondi que beaucoup d’autres.

Le retour du Soldat, 1933

Le retour du soldat Lucien Simon (1861-1945) Huile sur toile, 1928, hauteur 73 cm, largeur 92 cm, signé en à droite. Depuis 1985 au Musée départemental de l’Oise à Beauvais, inventaire 85.19

Le retour du soldat
Lucien Simon (1861-1945)

Huile sur toile, 1928, hauteur 73 cm, largeur 92 cm, signé en à droite. Depuis 1985 au Musée départemental de l’Oise à Beauvais, inventaire 85.19

Cette peinture est une étude préparatoire pour un des quatre grands panneaux commandés par l’État et que Lucien Simon a exécutés pour décorer l’escalier d’honneur conduisant aux salles de séance des commissions du Sénat, deuxième assemblée du parlement français qui siège dans le Palais du Luxembourg, ancienne résidence de Marie de Médicis, reine de France, épouse du roi Henri IV début du XVII ème siècle.

Ces décorations monumentales avaient pour thèmes le retour de la paix et la reprise de la vie après la fin de la première guerre mondiale (1914-1918). Quatre grands panneaux ont été réalisés par le peintre montrant respectivement le retour des armées, la reprise des activités industrielles, des arts et des lettres et enfin des travaux des champs. C’est ce dernier thème qui a inspiré le tableau exposé.

On y voit le soldat de retour chez lui, encore vêtu de sa capote bleu horizon, qui a chaussé ses sabots et repris les manches de la charrue. Son jeune fils coiffé du casque de son père un fouet à la main fait avancer le cheval. Au premier plan une jeune femme entourées de ses enfants ; derrière des maçons s’activent sur un échafaudage à la reconstruction d’une maison.

Le grand panneau marouflé sur place au Palais du Luxembourg reprend très exactement la composition et les valeurs de ce tableau mais déploie le thème sur un format d’ensemble avec des dimensions bien supérieures (h 374 cm, largeur 620 cm).Cette commande avait fait l’objet de difficiles négociations entre les services publics concernés. La décoration du plafond d’abord confié au peintre Aman-Jean avait ensuite été confiée à Maurice Denis. L’ensemble a été inauguré avec faste le 28 février 1929, en présence du Président de la République, Gaston Doumergue et du Président du Sénat, Paul Doumer. Ayant à répondre à une commande publique destinée à orner un palais prestigieux et à la commémoration d’un évènement d’importance considérable, la fin d’une des plus sanglantes des guerres, Lucien Simon sans manquer aux intentions des autorités qui l’avait désigné pour cela, a néanmoins réalisé une œuvre sereine avec des personnages très naturels faisant les gestes habituels de leur condition dans un paysage printanier invitant au calme et l’optimisme. Si sur le plan technique, la construction du tableau est très étudiée avec de vifs contrastes des couleurs de la terre et du ciel, il émane une fraîcheur lumineuse de cette peinture.